dimanche 28 février 2010

"What am I gonna do if you never come home?"


Il y a des périodes de la vie pendant lesquelles nous sommes plus sensibles. Ce sont souvent des périodes de deuil, d'immense tristesse. Nous sommes alors hyper-lucides. Nous nous attachons à des détails de la vie quotidienne qui auparavant ne retenaient pas notre attention. Un bruit, un regard, une odeur, tout prend de l'importance et fait sens. Les souvenirs remontent à la surface et nous projettent dans le passé à la quête de l'être cher perdu, nous voila transportés ailleurs avec la sensation très exacte de ce que nous avons déjà vécu. Le douleur est intense car nous savons que rien ne nous sera rendu.



samedi 27 février 2010

"I can feel it, like a destiny thing written in the stars, inescapable fate"


Je me suis toujours demandée ce qui faisait, qu'à un moment donnée, une ville donnait naissance à une scène musicale singulière et révolutionnaire. Dieu? Je ne suis pas vraiment convaincue... même si on peut se demander si des forces supérieures ne sont pas effectivement à l'oeuvre tellement, après coup, on ne peut s'empêcher de constater l'évidence d'une telle scène aux coordonnées géographiques si précises. Cela n'aurait pu être ailleurs.


Regardez moi cette brochette de buveurs de thé. Ils n'ont rien pour eux au commencement et pourtant tous ont réécrit l'histoire de la pop depuis une petite ville triste et pluvieuse du nord de l'Angleterre. Mais il y en a eu d'autres: Liverpool, Londres, Seattle, Portland, Chicago, Nashville, Memphis, New York, Brooklyn, Los Angeles, Rekjavik, Bamako et même Clermont-Ferrand...et pourtant au détour d'une ballade à pied dans les rues de Paris, on peut constater que certaines villes en rêvent encore....

jeudi 25 février 2010

"'cos when you land all you want to hear is my voice"

Parfois, on tombe sur de mauvaises critiques, on se laisse décourager par les mots des autres. On remise son sens critique au placard, la curiosité nous abandonne. On n'a plus l'envie d'explorer, d'aller vers l'artiste, de faire l'effort de la découverte. Il y a même des fois, où on ne sort plus de chez soi, les sirènes de la musique live ne nous attirent même plus jusque dans les salles de concert.
Et puis, on se laisse surprendre par une voix. Juste la voix. Comment ne pas être ému par l'expression sincère d'une singularité?


mercredi 24 février 2010

"I had a black horse, you had a grey, my horse was faster but yours did okay"


La France des grands espaces n'existe pas. Tout semble miniaturisé ici comparé aux États-unis. Et pourtant certains se trouvent un espace, un champ libre qui parait infini et y font prospérer leur personnalité.
Je suis raide dingue de la chanson 'le pantalon' de Mustang. Un jeune garçon de 21 ans, Jean Felzine parvient avec légèreté et humour à réinventer le langage de la rébellion (et ce n'est même pas la meilleure chanson de l'album!)...et quelle voix...


mardi 23 février 2010

"The sun burns through to the planet's core"

Premier post, premier blog. L'idée me démangeait depuis longtemps. Et je suis tombée sur cette photo en parcourant quelques pages du web, elle m'a decidé à sauter le pas. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Peut être son fort pouvoir évocateur? Elle m'a immédiatement fait penser à une photo que j'ai prise l'été dernier a Wrightsville Beach, NC. Le sable blanc, le ciel gris clair? L'impression dégagée que le temps est supendu, moment volé? L'été, les vacances, la quiétude de moments simples? Je ne sais pas mais ces photos me touchent beaucoup, veulent dire beaucoup.